Deux ans avec l’évangile selon saint Jean : Témoignage d’une équipe biblique
« Jean ne se cite jamais directement. Ce récit nous montre la facilité qu’il y aurait de vivre et d’être pleinement en communion avec le Christ, et paradoxalement combien les pièges du monde nous en empêchent. L’acharnement des autorités religieuses nous a agacées. Les récits de Jésus où il parlait au présent, et qui étaient le futur pour ceux qui l’entendaient, d’où leur incompréhension : ça, c’est fort.
Le chapitre 17 (ndlr : que l’on appelle souvent « la prière sacerdotale de Jésus ») est une pépite, une pure merveille : la prière de Jésus pour les siens. Jésus, “sacré mec” ! Quel amour incompréhensible, parce qu’il n’a pas été compris même par son entourage proche, et nous aujourd’hui. Parce que malgré notre bonne volonté on ne on ne diffusera jamais sa Parole comme Lui l’a fait. On a envie de l’aimer comme Lui nous aime, et de l’aimer à travers les autres. Il donne envie de croire en Dieu et qu’il est bien Dieu, Fils de Dieu.
Au chapitre 19 (ndlr : devant le tombeau vide), là c’est nous le groupe qui rentrons dans les derniers moments de Jésus et au cœur de sa mort à travers les moments particuliers vécus par chacune de nous. On est resté sur le mystère… et sur l’importance du mystère de certains mots ou certaines situations.
Question particulière qui ressort de ces deux ans ; vision un peu plus originale de cet évangile, et en relisant ce que l’on a partagé avec le groupe, j’ai envie de dire : qu’est-ce que Jean penserait de cet évangile si on lui remettait dans les mains aujourd’hui, évangile qui lui est attribué… ?
Signé : « Groupe Bonheur en Dieu ! »
Au terme de deux années passées à partager en équipe l’évangile de Jean, les six groupes bibliques de notre paroisse ont mis en commun leurs réflexions sur ces partages, au cours d’une rencontre à la maison paroissiale le 10 juin dernier.
L’année prochaine, nous plongerons dans le livre de la Genèse, avec en ouverture une formation dispensée par Mgr Debergé le 21 septembre à Buglose.
Maritou Gense et Corinne Vignaux