Jubilé « Pèlerins de l’espérance »
Ouverture de l’Année sainte 2025 – Diocèse d’Aire-et-Dax
Archives des Jubilé 2025 – Diocèse d’Aire-et-Dax
Le commencement de l’Année jubilaire est toujours solennellement marqué par l’ouverture d’une Porte Sainte par le pape en la Basilique Saint-Pierre au Vatican.
La Porte Sainte rappelle la responsabilité qu’a tout croyant d’en franchir le seuil : c’est une décision qui suppose la liberté de choisir et en même temps le courage d’abandonner quelque chose, de laisser derrière soi quelque chose (cf. Mt 13, 44-46) ; passer par cette porte signifie professer que Jésus-Christ est le Seigneur, en raffermissant notre foi en lui, pour vivre la vie nouvelle qu’il nous a donnée. C’est ce que le pape Jean-Paul II avait annoncé au monde le jour même de son élection : « Ouvrez toutes grandes les portes au Christ. »
Une Porte Sainte est la traduction concrète dans notre quotidien de l’image que Jésus lui-même s’applique dans l’Évangile : « Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé » (Jean 10, 9).
La Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre de Rome s’est ouverte pour la première fois à Noël en 1499. Le 24 décembre 2025, le pape François l’ouvrira à nouveau, pour marquer le début de l’Année sainte du Jubilé « Pèlerins de l’Espérance ». Une Porte Sainte est présente dans les 4 basiliques majeures de Rome : Saint-Jean du Latran (la cathédrale du pape), Saint-Pierre, Sainte-Marie-Majeure, Saint-Paul-hors-les-murs.
Dans notre diocèse, la Porte Sainte se trouvera à la cathédrale de Dax et à la co-cathédrale d’Aire-sur-l’Adour.
Année jubilaire : Pourquoi franchir une Porte Sainte ?
Passer une Porte Sainte c’est la franchir réellement comme acte symbolique de notre désir de voir toute chose à travers le Christ qui nous ouvre un horizon nouveau (Ap 21, 5).
Franchir la Porte Sainte symbolise le passage du péché vers la grâce. Toujours ouverte, la porte exprime l’attente de Dieu qui se tient sur le seuil les bras ouverts pour nous faire entrer dans la miséricorde. Passer la porte requiert donc qu’on laisse derrière soi le péché pour rejoindre l’amour et le pardon.
Avant de franchir la Porte, il faut se mettre en route. Comme un pèlerin appelé à aller de l’avant, chacun marche à la rencontre du Père miséricordieux, sur un chemin de conversion. Passer le seuil de la porte, c’est un acte de foi du croyant qui reconnait en Jésus-Christ le Seigneur. Le Christ a dit : « Moi, je suis la porte » (Jn 10, 7). C’est par lui que l’on peut connaître et entrer en communion avec Dieu. Le Christ est le Sauveur envoyé par le Père qui permet à tout homme de passer du péché à la grâce.
En passant la Porte Sainte, nous nous laisserons embrasser par la miséricorde de Dieu.