
Les église de Bias
Bias (de « Via ») se trouvait sur la voie romaine Bordeaux-Bayonne, par le littoral. Ligures, Ibères, Romains, Vandales, Visigoths, Francs… ont foulé successivement le sol de cette petite localité.
La première église
Il faut parvenir au XVIIe siècle pour trouver les traces de la première église. Le sanctuaire Saint Michel de Bias était alors édifié sur un tertre, entre deux petite étangs, reliés par un canal.
Le presbytère et le cimetière avoisinaient l’église et, dispersées tout autour, des maisons et des métairies avec leurs champs et leurs pâturages. L’ensemble constituait le bourg primitif.
Depuis plusieurs siècles déjà, la côte subissait l’envahissement des sables poussés par les vente d’Ouest et s’érigeant en dunes. Celles-ci progressaient inexorablement vers l’intérieur des terres, ensevelissant maisons et pâturages. Devant ce barrage, les eaux de la lande s’accumulaient et formaient des étangs.
Autour de l’église le niveau de l’eau montait et l’édifice, régulièrement inondé cessa d’être utilisable vers 1740 ; les deux étangs réunis devinrent l’étang actuel du Bourg Vieux ou » Étang de Bias « .


La deuxième église
Les habitants, malgré leur petit nombre (15 foyers environ) luttaient avec courage contre l’adversité. Dès 1736, structurés en paroisse avec, à leur tête le curé Laville, avaient demandé l’autorisation de construire une nouvelle église dans un site mieux protégé. Leurs multiples démarches, leurs efforts, leur persévérance furent enfin récompensés.
Le nouveau bâtiment fut inauguré en 1770, à l’emplacement de l’église actuelle, les inhumations, continuant à se faire à Mimizan. Trois ans plus tard (1773) un cimetière fut aménagé, réduit sur le côté Nord, bien plus spacieux au sud.
Fermé durant la révolution, rouvert en 1804, ce deuxième sanctuaire dura jusqu’aux environs de 1890.
La troisième église
Un nouveau projet fut mis en adjudication en 1904 et les travaux commencèrent dès l’homologation. L’entrepreneur était tenu de démolir l’édifice précédent, démonter les cloches pour les remonter sur un beffroi provisoire, déblayer l’emplacement pour procéder à la nouvelle construction. Les travaux ont été exécutés par M. Plantay, d’Arcachon, et achevés en 1905.
Les vitraux ont été réalisés par G.P. Dagrant, de Bordeaux, maitre verrier de réputation internationale. On peut facilement les identifier, de gauche à droite :
Ste Rose de Lima – St Simon Apôtre – St Jean L’Evangéliste – St Pierre – armoiries du Pape Pie X (1903 – 1914) – Les anges terrassant les démons – St Michel terrassant le dragon – St Michel pesant les âmes – Les armoiries de Mgr Delannoy, évêque d’Aire-et-Dax (1876-1905) – St Paul de Tarse – St Barthélémy – St Vincent de Paul – Ste Quitterie
– et sur la façade au-dessus du porche, dans belle rosace, le Sacré Coeur de Jésus.













L’autel, en marbre blanc avec colonnettes jaunes a été mis en place et terminé le 31 mars 1905 par G. Guiraud, marbrier à Toulouse. La table est ornée de 5 arcs brisés reposant sur des colonnettes à chapiteau feuillagé ; sous les arcs, 5 hauts reliefs rapportés (le Bon Pasteur, les évangélistes avec leurs symboles).
Cette table a été séparée du gradin et du tabernacle et avancée au milieu du choeur après la réforme liturgique. Une architecture simple et élégante a présidé à la conception de l’édifice, lui apportant cet aspect agréable qui le caractérise. Ajoutons l’excellente acoustique dont bénéficie ce sanctuaire.
Texte et présentation réalisée par l’équipe animatrice du Relais de Bias
Saint Michel, archange

Histoire, symbolique, apparitions, prières
Michel est l’un des trois archanges reconnus par l’Église catholique ; les deux autres sont saint Raphaël et saint Gabriel. Son nom signifie « Qui est comme Dieu ? ». Egalement nommé prince des archanges, chef de la milice céleste, saint Michel est l’ange qui tue le dragon dans le livre de l’Apocalypse. Saint protecteur de la France, il est fêté le 29 septembre, avec les saints archanges. L’archange Michel dans la Bible
Dans la Bible, il est plusieurs fois question de l’ange nommé Michel. Dans l’Ancien Testament, Michel est celui qui conduit la famille de Noé ; plus tard, il retient le bras d’Abraham qui s’apprête à immoler son fils. Saint Michel est appelé l’ange du martyr car il réconforte Jésus lors de son Agonie au Jardin des Oliviers, ensuite il recueille le précieux sang du Christ crucifié et le porte en offrande au Père céleste pour la rémission des péchés des hommes.
L’archange joue un rôle majeur dans l’Apocalypse (le dernier livre du Nouveau Testament). Saint Jean y décrit sa vision d’une grande bataille céleste au cours de laquelle l’archange Michel, chef de la milice céleste combat le démon (représenté sous forme de dragon). Lorsque Lucifer, l’ange de lumière, rejeta Dieu, il fut suivi par de nombreux anges. Lucifer opposé à Dieu devint Satan et les anges déchus devinrent démons. Aidé de ses anges, Michel parvient à terrasser la bête, qu’il précipite dans l’abîme en s’écriant « Qui est comme Dieu ? », en hébreu « Mi-ka-El », qui devient son nom. Par cette sentence, l’archange exprime la victoire de l’humilité contre l’orgueil. De nombreux qualificatifs désignent l’archange, on le nomme terreur des démons, vainqueur de Satan, gardien du paradis, etc..
Symbolique de l’archange Michel tuant le dragon
La représentation de l’archange saint Michel terrassant le dragon porte une grande symbolique. L’archange symbolise la puissance des forces du bien contre le mal car il est vainqueur du Diable. Dans l’iconographie médiévale, il est représenté brandissant une épée ou une lance, à ses pieds le mal est vaincu, sous forme de dragon, de serpent ou de démon. Certaines peintures représentent saint Michel chassant les anges rebelles. Saint Michel a un rôle particulier, c’est lui qui pèse les âmes lors du Jugement Dernier (on le nomme psychostase), c’est également lui qui conduit les sauvés au Paradis (on l’appelle alors psychopompe).
Les apparitions de saint Michel
L’apparition à Colosses
La première apparition de l’archange eut lieu en Phrygie à Colosses (Chônes). Un homme de Laodicée, qui avait une fille muette, vit saint Michel sous une forme humaine. Suite à l’apparition la fille retrouva la parole et ce miracle convertit de suite le père et la fille. Pour remercier le Seigneur un magnifique temple fut construit et une fête célébrée le 6 septembre en action de grâce.
L’apparition au Mont Gargan
Le 8 mai 492, saint Michel apparaît à un berger au sommet du Mont Gargan, dans la région des Pouilles, en Italie. L’archange indiqua une caverne qui devait être consacrée sous son nom en l’honneur de tous les anges. C’est saint Michel lui-même qui consacra la grotte où eurent lieu plusieurs apparitions et nombreux miracles. En 1656, saint Michel apparaît une dernière fois en ce lieu, il protège la région de la peste et guérit tous ceux qui l’invoquent. Au mont Gargan, saint Michel est fêté le 8 mai, à cette occasion un hymne spécial est récité ou chanté.
L’apparition au Mont-Tombe
Le 16 octobre 708, saint Michel apparaît à l’évêque d’Avranches, le futur saint Aubert. L’archange demande que soit bâtie une église en son honneur sur le mont Tombe et qu’y soient déposées ses reliques. De nombreux miracles ont lieu, notamment la guérison de 12 aveugles. Amélioré au fil des siècles, le mont devient le Mont-Saint-Michel, merveille d’Occident.
L’apparition à Jeanne d’Arc
En 1424, l’archange Michel apparaît à sainte Jeanne d’Arc, à Domrémy, il lui dit : « Je suis Michel, le protecteur de la France ». Le culte à saint Michel se développe et se propage en France, faisant de l’archange le défenseur historique de la France.
Retrouvez plus de détails sur ces apparitions et découvrez d’autres apparitions de l’archange Michel dans cet article consacré !
Prières et neuvaines à saint Michel archange
Il existe de nombreuses prières et neuvaines à saint Michel :
Représentant la victoire du Bien sur le Mal, l’archange Michel est invoqué dans la lutte contre le démon,
- en particulier dans les prières d’exorcismes, notamment celle du pape Léon XIII
- et des prières et des neuvaines de protection contre le mal, de délivrance, …
En tant que saint patron de la France, il est coutume également de lui adresser une neuvaine, notamment au moment de sa fête, pour lui confier la France.
Bien d’autres très belles prières lui sont dédiées comme les litanies de saint Michel archange, le chapelet à saint Michel ou la prière de consécration.
