Patrimoine
Les églises de Mimizan
Musée de Mimizan – Prieuré Première église de Mimizan
Le clocher-porche de l’église Sainte-Marie-de-Mimizan est le dernier vestige d’un important prieuré bénédictin du XIIe siècle. Derrière ses murs en brique, se cache l’un des plus beaux portails sculptés du sud-ouest de la France. Réalisé au début du XIIIe siècle, ce joyau de l’art médiéval a conservé ses polychromies et possède une des plus vieilles représentations françaises de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le clocher-porche abrite également des peintures murales datées du XVe siècle. Classé monument historique en 1903 et 1995. Puis labellisé Patrimoine Mondial en 1998 grâce aux chemins de St Jacques. Un espace muséographique complète la visite. L’exposition retrace l’histoire naturelle et humaine du territoire, de la préhistoire au Moyen-âge.
Notre-Dame de l’Assomption, église de Mimizan-Bourg
De style néogothique, construite en 1891, elle remplace la vieille église Sainte Marie de Mimizan qui se trouve rue de l’abbaye et qui accueille aujourd’hui le musée du Prieuré de Mimizan détaillé ci-dessus.
Les vitraux de l’église datent de1889. Ils sont de Gustave Pierre Dugrand. Dans la nef au centre, ils représentent l’Assomption de la Vierge, la nativité glorieuse de la Vierge Marie, Et à droite, l’annonciation.
Dans le collatéral Nord, on peut reconnaître en partant de la chapelle de la Vierge à l’enfant l’apparition du Sacré-Coeur de Jésus et de Sainte-Marguerite Marie-Alacoque.
Le vitrail suivant représente Saint-Michel terrassant le démon. Vient ensuite, Saint-Pierre. Au-dessus de la porte se trouve un oculus quadrilobé aux armoiries du pape Léon XIII, avec les clés et la tiare. Le suivant, Saint Grattoir, représente l’évêque de l’Escar, qui serait mort, selon la tradition à MIMIZAN.
On peut voir ensuite, Saint-Dominique de Guzman et dans celui qui suit : Sainte Thérèse d’Avila.
Dans la chapelle des fonds baptismaux, le baptême du Christ.
Du côté droit de l’église en rentrant dans la chapelle, on peut voir Saint-Benoît – Labre traversant les Alpes, daté de 1890 et signé Gustave Pierre Dagrand de Bordeaux.
Le maître autel, a été construit par un marbrier toulousain J.Guiraud en 1893. Il est fait de marbre blanc et rouge, de laiton doré et de bois. De style néoclassique, il représente la Cène.
Le tabernacle présente sa porte en laiton doré, à fermetures décoratives, flanquées de colonnettes de marbre rouge de différentes tailles avec au-dessus un agneau mystique en bas-relief. Le bois des expositions est orné d’armatures brisées. Une flèche, ornée de feuilles d’or et d’une croix, couronne le dais.
Ensuite dans le collatéral sud en suivant par le fond, figure Sainte Quitterie, puis, Saint François d’Assise, et Saint Vincent de Paul avec deux enfants.
Au-dessus de la porte un oculus quadrilobé aux armoiries de Mgr Victor Delannoy Evêque d’Aire et de Dax, ensuite Saint Paul de Tarse, puis, l’ange gardien avec l’enfant et dans la chapelle du Saint-Sacrement, le vitrail de la mort de Saint-Joseph.
Le tableau commémoratif des morts de la guerre de 1914-1918, montre des drapeaux croisés, des rameaux d’olivier, un casque, une croix de la Légion d’honneur, un aumônier exhortant un soldant mourant, un marin et un fantassin ainsi que deux anges en prière devant la croix.
La chaire est aussi de style néoclassique (1890). Sur le panneau frontal figure Saint-Pierre avec les clés, puis Saint-Marc (symbolisé par le lion) et Saint-Jean (avec un aigle et sur le dorsal, le Sacré-Coeur de Jésus.
Côté gauche en entrant dans la chapelle des fonds baptismaux, se trouve la Vierge de Fatima, honorée par les migrants. Le vitrail représente le baptême du Christ.
Les deux confessionnaux sont en chêne de style néo-gothique.
Parmi les différentes statues de l’église, on remarque particulièrement la statue grandeur nature de la Vierge à l’enfant du XVIIème, siècle en bois taillé peint polychrome. Le visage de la Vierge est assez fruste. En parure, elle porte un manteau au drapé savant, orné de motifs gravés de fleurs.
Saint-Joseph porte l’enfant Jésus dans son bras gauche et tient un lys de la main droite, signe qu’il a été choisi par Dieu pour être l’époux de Marie, la mère de Jésus. Le pape Léon XIII dont les envoyés se trouvent au-dessus de la porte du côté gauche, démontra comment Saint-Joseph est le modèle des pères de famille et des travailleurs.
Le pape Pie IX institua en 1955 la fête de Saint-Joseph artisan et en fixant la date au l er mai.
Curieuse image de père qui, en regard d’un Dieu père, ne pouvait prétendre incarner la puissance paternelle. Il ne lui reste que la tendresse d’un homme portant son enfant dans ses bras, réplique masculine des madones.
En 1880, le pape Pie IX, à la requête du concile Vatican I, proclame Saint- Joseph Patron de l’église catholique Sainte Thérèse de l’enfant Jésus, est née à Alençon en 1873, morte au Carmel de Lisieux en 1897. Elle est béatifiée en 1923, canonisée par Pie XI. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus devient la plus grande Sainte des temps modernes, aux dires de Pie X. Plus de 1700 églises lui sont consacrées
Thérèse de Lisieux, demeure une lumière, son influence sur la spiritualité du XXe siècle est telle que l’on ne peut douter du titre de docteur de l’église qui lui a été donné.
Dans presque toutes les églises de France trône la statue d’Antoine de Padoue portant Jésus dans ses bras. Saint-Antoine est l’un des seins les plus populaires de la chrétienté, il est portugais
Saint-Antoine se retira prés de Padoue, il expira à l’âge de 46 ans Les guérisons se multiplièrent sur son tombeau et c’est comme thaumaturge que Saint Antoine est resté célèbre. Ses sermons lui valurent le titre de docteur de l’église.
L’église Notre-Dame de l’Assomption est ouverte toute la journée.
Chaque semaine, un programme de toutes les célébrations de la paroisse St-Joseph-du-Born est affiché à l’entrée de toutes les églises.
Secrétariat
Tél. 05 58 09 00 31
les mardis, mercredis et vendredis matin de 9h à 12h
Mail : psjb@free.fr
Père Olivier Dobersecq, curé
Tél. 07 67 20 43 23
Chapelle à la mer, première chapelle de Mimizan à la plage
À la fin du XIXe siècle, le développement du tourisme balnéaire sur la côte landaise contraint la station de Mimizan-les-Bains, comme on dit alors, à se doter d’un nouveau lieu de culte. La décision de construire une chapelle en bois est prise par délibération du conseil municipal en date du 16 septembre 1895 et l’édification de la « chapelle à la mer » est réalisé dès 1896 par le charpentier local Henri Lespès, selon les plans et devis de M. Boyrie de Pissos, pour un coût de 2 500 francs.
La messe inaugurale est célébrée le 19 juillet 1900 par le curé Darrieutort. Devenue trop exiguë, la chapelle est agrandie d’une travée en 1914.
De 1924 à 1930, Coco Chanel est une invitée privilégiée du duc de Westminster au château Woolsack, sur les bords du lac d’Aureilhan. Elle vient parfois accompagnée de ses petites mains, qui logent dans la colonie du Pylône le temps de leurs vacances. C’est à la chapelle à la mer que ces couturières assistent à l’office religieux durant leur séjour.
En 1975, elle est affectée ponctuellement pendant la saison estivale au culte protestant. Longtemps délaissée, elle sert de lieu d’exposition sur l’histoire du territoire durant l’été.
Notre Dame des Dunes, église de Mimizan Plage
En 1969, l’église contemporaine est construite au bord du Courant afin de remplacer la chapelle communale. Le développement de la station balnéaire est à l’origine du projet de construction de la chapelle Notre Dame des Dunes. La structure de la charpente en lamellé collé reprend l’utilisation du matériau bois traditionnel de la région. L’autel en position centrale est très nettement surélevé de façon à ce que l’assistance ait une vision parfaite.
Qui est mon ange ?
Tout savoir sur son ange gardien…
L’Église catholique reconnaît l’existence de ces êtres spirituels, protecteurs et guides des hommes tout au long de leur vie terrestre. Elle les célèbre d’ailleurs lors de la fête des saints anges gardiens, le 2 octobre, fête qui suit celle des saints archanges, le 29 septembre. Mais qui sont vraiment les anges gardiens ? Comment agissent-ils dans nos vies ? Quel est leur rôle et quelle relation pouvons-nous entretenir avec eux ?
Dans la foi catholique, c’est Dieu, lui-même, qui envoie un de ses saints anges auprès de chaque être humain.
Comme Padre Pio qui a noué une relation forte à son ange gardien, apprenons-nous aussi à mieux connaître et à écouter ce compagnon céleste, à nos côtés à chaque instant. A la fin de cet article, nous vous invitons à découvrir d’autres questions sur la foi.
Avons-nous tous un ange gardien ?
Le Catéchisme de l’Église catholique nous dit que chaque être humain est accompagné sur terre par un ange gardien :
« Du début de l’existence au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession. Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie. » (n°336)
Ce dogme s’appuie notamment sur certains versets de la Bible qui évoquent l’existence d’anges au côté des hommes, comme, par exemple, dans l’évangile selon saint Matthieu où Jésus dit :
“Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.” (Matthieu 18, 10).
Les Pères de l’Église et de nombreux saints ont participé à développer la doctrine des anges gardiens.
“ Si grande est la dignité des âmes que chacune, dès sa naissance, a un ange préposé à sa garde.” (saint Jérôme)
“Toute chose visible en ce bas monde est confiée à un ange.” (saint Augustin)
“ Quelle consolation de savoir que près de nous se trouve un esprit qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte jamais un instant, pas même lorsque nous osons pécher ! Cet esprit céleste nous guide, nous protège comme un ami, comme un frère.” (Padre Pio)
Quel est le rôle de mon ange gardien ?
À quoi sert mon ange gardien ? Quelle est la définition de l’ange gardien et sa spécificité parmi tous les autres types d’anges ?
Un ange protecteur
“ Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure : [Le Seigneur] donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.” (Psaume 90, 11)
Les anges nous accompagnent sur notre chemin terrestre ; ils nous guident et nous protègent, comme l’évoque ce psaume. Derrière cette mission donnée à notre ange, nous pouvons ressentir l’amour de Dieu pour nous. Il ne nous laisse pas seuls.
Prendre conscience de la présence des anges est aussi une façon de se souvenir combien Dieu nous aime et prend soin de nous.
“Dans quelque maison, dans quelque réduit que vous soyez, respectez votre bon Ange, car il est présent ; il est tout près de vous ; non seulement il est avec vous, mais il est là pour vous, il cherche à vous protéger et à vous être utile. Avec un Ange auprès de vous, que pourriez-vous craindre ? Votre Ange ne peut se laisser vaincre ni tromper ; il est fidèle, il est prudent, il est puissant : pourquoi donc avoir peur ?” (Saint Bernard)
« La présence invisible de ces esprits bienheureux nous est une grande aide, et d’un grand réconfort : ils marchent à côté de nous, ils nous protègent, en toute circonstance, ils nous défendent dans les dangers, et nous pouvons avoir recours à eux à tout moment. » (Benoît XVI)
Le gardien du salut de mon âme et messager céleste
Notre ange gardien est à nos côtés pour nous aider à progresser et cheminer vers la sainteté. Notre ange gardien, qui est un esprit céleste, a en charge notre âme. Ses conseils, ses avertissements, ont pour objet le salut de notre âme. Se mettre à son écoute, c’est se donner les chances d’agir selon la volonté de Dieu, d’éviter de pécher.
L’ange gardien fait le lien entre Dieu et nous. Il nous porte ses messages et lui transmet nos prières.
“Les Anges sont nos pasteurs ; non seulement ils portent à Dieu nos messages, mais ils nous apportent aussi ceux de Dieu. Ils nourrissent nos âmes de leurs douces inspirations et des communications divines ; en bons pasteurs, ils nous protègent et nous défendent contre les loups, c’est-à-dire contre les démons.” (saint Jean de la Croix)
“ […] il est tout aussi consolant de savoir que cet ange prie incessamment pour nous, qu’il offre à Dieu toutes les bonnes oeuvres que nous accomplissons, nos pensées et nos désirs lorsqu’ils sont purs.” (Padre Pio)
