
Voeux du curé
L’expression « bon comme le pain » m’évoque le nom du village où Jésus est né : « Bethléem », « maison du pain ». Durant toute sa vie, Jésus a été « doux et humble de cœur » (Mt 11, 29) jusqu’à se donner entièrement pour la vie du monde. Il l’a fait en nous laissant le signe du pain (et du vin) pour dire sa présence aujourd’hui dans l’eucharistie. Le cantique « Pain rompu pur un monde nouveau » précise « pour la paix du monde ».
Le mot « paix » me fait penser au nom de la ville où Jésus a donné sa vie pour que nous ayons « la vie en abondance » (Jn 10, 10) : « Jérusalem », « fondement de la paix ». Il a été dit de lui dans la nuit de Noël qu’il est « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix » (Is 9, 5).
La vie nous montre combien la paix est fragile et jamais acquise une fois pour toute. Elle demande que l’on prenne soin d’elle comme l’on prend soin d’un nouveau-né. Son berceau est l’amour qui appelle vérité et justice (cf. Ps 85 (84), 11).
Le pape François, dans son message pour la Journée mondiale pour la paix (2023), écrit que « même si les événements de notre existence semblent tragiques et que nous nous sentons poussés dans le tunnel sombre et pénible de l’injustice et de la souffrance, nous sommes appelés à garder le cœur ouvert à l’espérance, en faisant confiance à Dieu qui se rend présent, nous accompagne avec tendresse, nous soutient dans notre fatigue et, surtout, guide notre notre chemin. »
Puisse 2023 nous permettre de vivre cela… dans la paix. Bonne et sainte année.
P. Olivier Dobersecq